La Padoue.
Voici de charmantes volailles.
Volailles de luxe, quoique de quelque utilité, et que l'on ne peut élever avec succès que dans la mesure où elles font l'objet de soins constants et méticuleux de la part de ceux qui les possèdent.
Les poules de Padoue sont aisément reconnaissables.
Leur tête est surmontée d'une gracieuse et volumineuse huppe de plumes, en forme de boule, très caractéristique. La huppe du coq est moins sphérique, et les plumes la composant plus fines.
Cette huppe, qui donne aux diverses variétés de Padoue cet aspect à la fois spécial et distingué, est due à une conformation particulière de la boîte crânienne.
Quoique l'origine de cette race soit très discutée, on peut penser que la déformation crânienne accompagnée de la formation de la huppe est la conséquence d'une anomalie soudaine dans l'histoire de la race qui, depuis son apparition, a été sélectionnée par des éleveurs sportifs.
En revanche, cette race n'a ni crête ni barbillons.
Par ailleurs, la base du cou, sous le bec, s'agrémente souvent d'une petite touffe de plumes de forme ovale : la cravate.
Voici ce que dit un éleveur réputé de cette race :
Il faut une installation un peu spéciale pour élever les poules de Padoue.
Des poulaillers munis de hangars couverts et pouvant être fermés, attenant un petit parc découvert, sur le sol duquel on répand du sable très fin et de la mignonnette, formeront la meilleure installation.
La race de Padoue est peu coureuse, elle s'accommode fort bien de la captivité du poulailler, pourvu qu'il ne soit pas trop étroit et que le sol en soit bien sec.
Les poules sont douces, très sociables entre elles, bonnes pondeuses et couvent très rarement.
Les poussins sont un peu délicats dans le jeune âge, il faut les tenir bien au sec et leur donner une alimentation azotée.
Le mieux est de ne pas faire trop tôt de couvées de cette race: le mois de mars, pour éclosion en avril, est une bonne époque.
Le coq est attentionné pour ses poules.
Son poids, à l'âge adulte, atteint jusqu'à 5 livres.
Les poules atteignent quelquefois le poids de 4 livres.
Bien que cette race soit élevée beaucoup plus comme race de luxe que comme race d'utilité, il est à constater que sa chair est extrêmement délicate.
Les variétés de Padoue sont au nombre de sept.
A savoir :
- la Padoue argentée,
- la Padoue dorée,
- la Padoue chamois,
- la Padoue blanche,
- la Padoue noire,
- la Padoue coucou,
- la Padoue herminée et citronnée.
Chez la variété argentée, les plumes de fond argenté sont entourées d'un liséré noir, ce qui donne l'impression, comme chez les Sebright, que les volailles sont recouvertes d'écailles.
Le même dessin se remarque dans la variété dorée, mais le fond du ********** est brun doré, le liséré toujours noir.
Chez les Padoue chamois, il y a inversion, par rapport aux variétés précédentes, dans la valeur des teintes du fond et du liséré de chaque plume.
Le fond du ********** est d'un jaune soutenu, le liséré blanc crème.
Le liséré est donc plus clair que le fond.
Les variétés blanche et noire sont rares : le ********** est unicolore dans les deux cas.
La Padoue coucou est de couleur gris bleuté, les plumes entourées d'un liséré plus foncé, dans le même ton.
Quant à la Padoue herminée, elle est blanche, avec camail et queue rayés de noir.
Ce sont là de fort beaux sujets et d'un élevage agréable.
Certaines variétés disparaissent, et pourtant cette race a bien plus d'avantages que certaines races d'agrément plus couramment rencontrées dans les élevages d'amateurs.
Nous nous tenons à la disposition des lecteurs de Rustica pour donner tous renseignements complémentaires sur cette race, si certains d'entre eux étaient tentés d'en élever quelques sujets.
Voici de charmantes volailles.
Volailles de luxe, quoique de quelque utilité, et que l'on ne peut élever avec succès que dans la mesure où elles font l'objet de soins constants et méticuleux de la part de ceux qui les possèdent.
Les poules de Padoue sont aisément reconnaissables.
Leur tête est surmontée d'une gracieuse et volumineuse huppe de plumes, en forme de boule, très caractéristique. La huppe du coq est moins sphérique, et les plumes la composant plus fines.
Cette huppe, qui donne aux diverses variétés de Padoue cet aspect à la fois spécial et distingué, est due à une conformation particulière de la boîte crânienne.
Quoique l'origine de cette race soit très discutée, on peut penser que la déformation crânienne accompagnée de la formation de la huppe est la conséquence d'une anomalie soudaine dans l'histoire de la race qui, depuis son apparition, a été sélectionnée par des éleveurs sportifs.
En revanche, cette race n'a ni crête ni barbillons.
Par ailleurs, la base du cou, sous le bec, s'agrémente souvent d'une petite touffe de plumes de forme ovale : la cravate.
Voici ce que dit un éleveur réputé de cette race :
Il faut une installation un peu spéciale pour élever les poules de Padoue.
Des poulaillers munis de hangars couverts et pouvant être fermés, attenant un petit parc découvert, sur le sol duquel on répand du sable très fin et de la mignonnette, formeront la meilleure installation.
La race de Padoue est peu coureuse, elle s'accommode fort bien de la captivité du poulailler, pourvu qu'il ne soit pas trop étroit et que le sol en soit bien sec.
Les poules sont douces, très sociables entre elles, bonnes pondeuses et couvent très rarement.
Les poussins sont un peu délicats dans le jeune âge, il faut les tenir bien au sec et leur donner une alimentation azotée.
Le mieux est de ne pas faire trop tôt de couvées de cette race: le mois de mars, pour éclosion en avril, est une bonne époque.
Le coq est attentionné pour ses poules.
Son poids, à l'âge adulte, atteint jusqu'à 5 livres.
Les poules atteignent quelquefois le poids de 4 livres.
Bien que cette race soit élevée beaucoup plus comme race de luxe que comme race d'utilité, il est à constater que sa chair est extrêmement délicate.
Les variétés de Padoue sont au nombre de sept.
A savoir :
- la Padoue argentée,
- la Padoue dorée,
- la Padoue chamois,
- la Padoue blanche,
- la Padoue noire,
- la Padoue coucou,
- la Padoue herminée et citronnée.
Chez la variété argentée, les plumes de fond argenté sont entourées d'un liséré noir, ce qui donne l'impression, comme chez les Sebright, que les volailles sont recouvertes d'écailles.
Le même dessin se remarque dans la variété dorée, mais le fond du ********** est brun doré, le liséré toujours noir.
Chez les Padoue chamois, il y a inversion, par rapport aux variétés précédentes, dans la valeur des teintes du fond et du liséré de chaque plume.
Le fond du ********** est d'un jaune soutenu, le liséré blanc crème.
Le liséré est donc plus clair que le fond.
Les variétés blanche et noire sont rares : le ********** est unicolore dans les deux cas.
La Padoue coucou est de couleur gris bleuté, les plumes entourées d'un liséré plus foncé, dans le même ton.
Quant à la Padoue herminée, elle est blanche, avec camail et queue rayés de noir.
Ce sont là de fort beaux sujets et d'un élevage agréable.
Certaines variétés disparaissent, et pourtant cette race a bien plus d'avantages que certaines races d'agrément plus couramment rencontrées dans les élevages d'amateurs.
Nous nous tenons à la disposition des lecteurs de Rustica pour donner tous renseignements complémentaires sur cette race, si certains d'entre eux étaient tentés d'en élever quelques sujets.